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Si tu savais ce que mes lèvres taisent à ton corps endormi.
Pourquoi se méfier de l’eau qui dort, alors que je me traîne à sa merci.
Elle s’infiltre au milieu des murs, que ton image a dressé.
Mais toi… Tu balayes ces barrières de ta simple présence.
Et voles à mon être ce qu’il devrait préserver.
Si tu savais Dame de glace ce que je vois depuis mon petit être…
Toi… Toi tu flottes sur le monde, imposant ton dessein, tu y laisses une traînée de neige d’une volonté implacable.
Et le silence qui règne devient ta musique, il chante pour toi, bien qu’esclave.
Une brindille enflammée persiste dans ce blanc, ce blanc qui peu à peu m’encercle.
Non je ne lutte pas.
Non. Je ne lutte pas…
Sais tu qui se cache derrière cette forteresse que la peur à bâti ?
Recroquevillé dans chacune de ses pierres ?
Un amour lové autour du doute.
Un amour qui ne parlera jamais.
Car je vois ici les mots de cet innocent assassin.
D’un rebond sur ton charme, sur ta bulle ou peut-être tes souhaits, ils me reviendraient en flèches.
Mes mots deviendraient maux.
Pour prendre une forme de bourreau.
Et ce dernier me narguerait dans un jeu où le diable m’a inscrit.
Et si dans c’est vers boiteux j’égare ma flamme.
Car j’ai vu en toi la rivière qu’il me manque.
Pour la première fois de ma vie. De mon existence.
J’ai peur de l’eau.
J’ai peur que tu me hantes.