lundi 7 décembre 2009

Les yeux bleus


O o O O o O O o O O o

Mieux vaut nourrir les fantômes que les vivants
C’est tout ce qui leur reste malheureusement
Instant… Un instant tourner ma veste il le faut
Pour mourir dans ce bleu comme un banal idiot

Tes yeux parlent de merveilles et le paradis
Doit se faire délinquant pour garder sa place
Embusqués dans mon présent ils ont bien compris
Que l’eau attrape le vent tout comme l’efface

Faits d’étoiles comme les constellations
Faits d’étoiles, sucrées d’un peu de passion
J’y vois aussi le temps, j’y vois leur rendez-vous
D’une longue seconde ont capturés le fou

Tout m’échappe car nager à contre courant
En pleine rocaille, je souffre, je m’y perd
Je dérape, les méandres d’un océan
Me poussent, me cisaillent dans un vent d’hiver

Elle qui se présente sous un voile de brume
Désert de poésie, des yeux pour un prélude
Elle qui est passante dans un feu d’amertumes
Poupée qui me sourit, mon doute en certitude.

Me voila attrapé, je suis percé à jour
Dans un immense bleu dont je ne me plains pas
Atterrir puis chuter, d’un coussin de velours
Je tombe je tombe, tu me prends avec toi