samedi 20 octobre 2012
Quand tu dis que tu m’aimes, ces petits gestes
O o O O o O O o O O o
Quand tu dis que tu m’aimes
Je ne vois que sur les portraits des autres filles deux amants main dans la main
Je ne vois que la tienne et leur tête sur tes pages internet
Je la vois même sur celle d’hommes inconnus
Quand tu dis que tu m’aimes
Je vois dans l’université des filles inaccessibles pour des millions
Car elles volent entre deux cours pour répondre à rependre l’amour
Pour combler la distance de leur âme sœur
Quand tu dis que tu m’aimes
Je ne me cache pas dans tes tiroirs, je suis vide sur tes murs
Dans cette chambre qui autrefois nous favorisait
Défilent des visages inconnus qui ne sont pas moi
Quand tu dis que tu m’aimes
Deux ans de passion pour être vaporisé de ta vie si rapidement
Trente jours de raison pour t’offrir mon cœur en trésor
Qui n’effleure même pas ta vie, meublée par tout ce que je ne te donne pas
Quand tu me dis d'aimer pour de bon notre couple
Je voyais des soirées malgré la distance
A découper du papier sur le sol, la web cam à côté
A faire des concours de cœurs en papier
Et à trouver des jeux d'amours, de chants et de société
Quant tu penses à nous
Toutes se précipitent sur mes mots, mes lettres, mes vers
Mes idées mes rêves, jalouses de ma façon de te décrire
Et je les vomis quant elles s'y intéressent
Quant toi tu n'y jettes qu'un coup d’œil en des fins de dimanche
Quand je rêve à une annonce publique de mon retour
Je ne vois qu’un ordinateur qui agite la main avant que tu partes
Dans les boîte à aux alcools débordants
Sur les vies des autres aux effluves poisseuses
Quand j’ai senti dans le vrai, ce que je craignais dans le rêve
Dans ton appartement, non plus ta seule odeur déroutante
Mais celle mélangée d’un nombre fantôme de gens
Je n'étais plus de retour chez moi, même dans tes bras
Ni jalousie obsédante,
Juste la douleur d'être absent
D'être enfermé ici et d'aller ou je ne suis pas