mercredi 5 décembre 2012

Cendre à tes yeux





O o O O o O O o O O o



A l’envers des regards satins en ce lieu
Où ta beauté me porte, en plein cœur d’un bûcher
Dans ce temple assombri, de mes braises envolées
S’y ondule ton corps aux parfums savoureux

Sylphide ! Tu brûles pour fondre mes mots ! Diable
Tu unis nos âmes d’un destin de vapeurs
Qui dans l’ozone hurle et s’accroche au bonheur
Un prodige éternel dans le bleu de tes flammes !

N’y aurait-il pas une, ou deux échappatoires ?
Substituant la vie qui sera perdue
Si nous ne brillons pas au-delà de leur vue
Au profit de l’atome, avalé par le noir