
O o O O o O O o O O o
Dans cette étrange insomnie
Se trémoussent des shoots de couleurs
Des sapins à la mer
Ou tu mets le feu de tes doutes
Dans leur chant enfantin
Ou nous réclament
Le sable et les étoiles, et
Des idylles pour temple, des rires pour autel
De futiles sanglots
S’évaporent dans une poésie de vieillesse
Chaque ride pour victoire
Et chaque instant pour perle
Dans ces longs moments fous
Je cueille le soleil
Que je dépose, doucement dans nos draps
Il sera mon glaive
Pour braver les ombres appétissantes
Qui font miroiter quelques éphémères
Alléchantes mais passagères
Je n’ai pas de bijoux pour toi
Les artifices je les brise
Pour quelques océans joueurs
Qui couperont la soif de tes caprices
Et iront plus que l’or ou les pierres
Remplacer tes envies
Par l’éternelle réalité de bonheur
Une simple allumette pour enflammer
Le cierge de tous les papes
Qui pleurent l’amertume de leur foi
Au goût acide de la jalousie
Et de ces simples décors qui parcourent le monde
Foulés par nos pieds
Naissent d’une étreinte avec la vie
Où le monde n'est plus que poésie